Biographie

Une enfance de l’Orient à l’Occident… et inversement

Patricia Atallah est née à Jeddah… un 14 juillet. Son enfance s’est passée entre l’Arabie Saoudite et le Liban, la terre de ses racines. Puis, à l’âge de six ans, elle quitte l’Arabie Saoudite pour venir s’installer à Paris.

Dès son enfance, elle chante régulièrement à l’Église Notre-Dame du Liban à Paris (rue d’Ulm). Elle intègre la chorale à l’âge de 14 ans puis devient chef de la chorale des enfants. Régulièrement encore, elle y est soliste pour les événements, comme les mariages, les baptêmes ou les funérailles. Soprano de la Cathédrale Notre-Dame du Liban, on peut toujours l’entendre à l’occasion de messes hebdomadaires et d’offices accompagnant tous les moments de la vie.

Elle poursuit des études d’abord de sciences physiques à l’Université Pierre et Marie Curie. Elle obtient ensuite une Licence en Marketing et Affaires Internationales à NOVANCIA puis passe un Master en Marketing, vente et négociations au CNAM.

Une carrière entre commerce et musique

Après ses études, elle entame une carrière qui la conduit dans le tourisme puis l’industrie pharmaceutique, tout en poursuivant son activité musicale. Finalement, après plusieurs années, elle opte pour une carrière de chanteuse professionnelle.

Elle suit d’abord la classe de la mezzo-soprano Catherine Cardin où elle obtient son diplôme en chant lyrique. Par ailleurs, elle continue de parfaire sa technique vocale avec la soprano Rima Tawil.

Parallèlement à sa formation, elle se produit sur plusieurs scènes en France, l’UNESCO comme à l’international.

Elle y alterne un répertoire en italien, en français, en espagnol, en allemand, en anglais, en russe, en tchèque, en arabe, en syriaque ou en araméen.

Son identité musicale, « Mille et unes musiques »

Tout comme sa vie est un mélange culturel, la musique de Patricia Atallah est un mélange entre les plus grands airs du répertoire classique et la tradition orientale.

Issue d’une famille éloignée du répertoire occidental, Patricia Atallah découvre fortuitement les grandes œuvres du répertoire à travers les interprétations magistrales de Maria Callas, qui l’influence dans son approche des grandes œuvres lyriques.

On a pu l’entendre à Paris, au Théâtre de la Ville de Valence, à Bordeaux (France), à Genève et à Berne (Suisse), à Londres (Royaume-Uni) et régulièrement sur plusieurs scènes et églises parisiennes, en Europe et au Moyen-Orient (Liban, Oman, …), principalement avec les pianistes Ferenc Vizi et Michalis Boliakis.

Elle se singularise notamment dans un répertoire d’airs d’opéras classiques, romantiques et véristes (Bizet, Cilea, Dvořák, Gounod, Mascagni, Massenet, Mozart, Puccini, Verdi, Wagner, …). Par ailleurs, elle affectionne particulièrement la mélodie française, italienne, espagnole, russe et le lied. Enfin, la musique sacrée orientale puis occidentale est son terrain de prédilection.

Durant son parcours, elle a notamment tenu les rôles de Diane dans l’opéra Orphée aux Enfers d’Offenbach (2015) et plusieurs rôles dans l’opéra L’enfant et les sortilèges de Ravel (2012).

Elle a également pris part à une création mondiale d’un opéra en arabe organisée par le Festival International de Baalbeck et le Centre du Patrimoine Musical Libanais (2014). En 2017, elle a participé au concert de clôture du Festival des Musiques Sacrées à la Salle Gaveau avec lequel elle a fêté ses dix ans lors d’un concert de musique sacrée en novembre 2018 à Paris. Également, elle a interprété des mélodies françaises lors de la Journée Internationale de la Francophonie au siège de l’UNESCO. 

Le Liban au c(h)œur

Ses premières apparitions sur scène soutiennent les associations franco-libanaises appuyant des projets caritatifs comme les Orphelins de l’armée libanaise, l’ULCM, l’AMFL, l’AGOAP, la Fondation Foyer franco-libanais, l’AEFL, Reconstruire Ensemble, Anta Akhi, Sesobel. En 2017, Patricia Atallah donne un concert organisé par l’Œuvre d’Orient à la cathédrale Notre-Dame du Liban à Paris au profit de l’association Oum El Nour.

Récemment, elle s’est mobilisée au profit des chrétiens d’Orient au travers d’un concert « Passerelle entre l’Orient et l’Occident », avec des chanteurs du chœur de Radio France. Ce concert était organisé par l’association Cœur sans frontières.

Profondément touchée par la catastrophe du port de Beyrouth qui la concerne personnellement, elle interprète spontanément « Li Beyrouth », une adaptation du concierto de Aranjuez, une musique de Joaquín Rodrigo sur un texte de Joseph Harb.

Ainsi, elle souhaite témoigner :

On peut marier les deux traditions occidentale et orientale avec la même technique, le même cœur.

Patricia Atallah

Elle offre ainsi à travers chacun de ses concerts une magnifique passerelle tendue entre l’Orient et l’Occident.